A la suite de ces rixes mortelles entre bandes en Essonne, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé l’envoi dès mardi soir de renforts des forces de l’ordre. Une centaine de policiers ont été ainsi déployés dans le département.
Un autre décès d’un adolescent a été enregistré en Essonne moins de 24 heures après la mort de la collégienne de 14 ans à Saint-Chéron. Une nouvelle rixe a éclaté ce mardi 23 février dans ce département de la région parisienne. Un adolescent de 14 ans a perdu la vie après une bagarre entre deux bandes rivales à Boussy-Saint-Antoine. Un autre collégien a été ensuite blessé à la gorge et héliporté vers un hôpital le plus proche. Les deux garçons ont "a priori été victimes de coups de couteau", près de la piscine de Boussy-Saint-Antoine, rapporte la Direction départementale de la sécurité publique sur le récit d’Ouest France.
D’après une autre source policière, la bagarre a opposé "une quarantaine de jeunes" originaires d’Épinay-sous-Sénart et de Quincy-sous-Sénart. La rixe a également donné lieu à sept gardes à vue au total mardi soir. L’auteur des coups mortels à Boussy-Saint-Antoine s’est rendu lui-même à la police, selon la DDSP citée par le Huffington post. Les forces de l’ordre ont découvert l’arme du crime et l’un des jeunes a avoué "son implication dans le coup mortel", a rapporté la procureure d’Évry, Caroline Nisand. Il était déjà impliqué dans deux infractions, mais sans aucun lien avec des faits de violences.
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin n’a pas tardé à réagir à la suite de ces rixes mortelles en Essonne. Le locataire de la place Beauvau a annoncé l’envoi de renforts dans le département dès mardi soir. Une centaine d’agents sont ainsi déployés dans les deux villes, dont 60 gendarmes à Saint-Chéron et 30 policiers à Boussy-Saint-Antoine, selon son ministère. D’autres personnalités politiques sont également sorties de leur silence. Le président (Les Républicains) du Conseil départemental de l’Essonne, François Durovray a par exemple affirmé que de telles violences surviennent très rarement dans cette ville "bucolique où il fait bon vivre".
Voir notre rubrique faits divers à La Réunion