Une Nigériane dénonce des réseaux de proxénétisme en Île-de-France

Une proposition de travail en France

Après avoir perdu ses parents à l’âge de 9 ans, la petite Nigériane avait reçu une proposition d’une cliente d’un salon de coiffure dans son pays en 2014. Comme le rapporte Le Parisien, celle-ci lui avait suggérer de rejoindre sa fille installée en France pour travailler dans un salon de beauté.

L’adolescente engagée dans une dette 40 000 euros 

Seulement, une fois arrivée en Métropole, rien ne se serait déroulé comme convenu. D’abord, une facture de 40 000 euros, soit les frais de son voyage depuis le Nigéria, avait été présentée à Grace pour dire qu’elle avait une dette à payer. La jeune fille était alors contrainte d’intégrer une filière de prostitution à Paris pour pouvoir rembourser cette importante somme d’argent.

Grace faisait "une vingtaine de passes par nuit"

Mais deux ans plus tard, l’adolescente a décidé de dénoncer ses proxénètes au commissariat. Grace avait alors confié qu’elle faisait "une vingtaine de passes par nuit, au Bois de Vincennes ou rue Saint-Denis". A la suite de cette plainte, la personne qui l’avait recrutée a été interpellée et écrouée en janvier 2016. D’après sa défense, celle-ci serait une ancienne prostituée qui aurait subi le même sort que les jeunes filles qu’elle embauchait.

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Six personnes comparaissent devant la justice

Ce courage de Grace a permis de démantèler un réseau de prostitution qui n’hésitait pas à exploiter des mineurs. Une dizaine de victimes ont été recensées. Six personnes soupçonnées d’avoir participé à deux réseaux parallèles actifs en Ile-de-France, à Rouen (Seine-Maritime) et à Lille (Nord) comparaissent devant la cour d’assises de Paris dès ce lundi 25 novembre. Les juges rendront leur verdict le 6 décembre prochain.

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