SYSPEO/SIPA
Une jeune femme qui habite dans l’Est de Lyon a été interpellée le 7 décembre 2021 dernier, en marge d’une enquête pour trafic de pass sanitaires.
La jeune femme aurait réussi à publier de ‘vrais-faux’ pass sanitaires, par milliers, réalisés via le site de l’Assurance-maladie. Comme l’explique son avocat à France 3, la fabrication de ces documents semble être d’une très grande facilité.
"Il y a des tutos sur Internet. On récupère d’abord des données de certains praticiens sur le site doctolib. A l’aide de ces renseignements, on se rend sur une autre plateforme, nommée ‘vaccin-covid’", commence maître Christophe Bruschi. Ensuite, "là, on se fait passer pour un praticien. Cette plateforme interroge à distance le praticien. On lui demande notamment s’il est d’accord pour être connecté". A partir du moment où "il accepte, on est sur le site de la Sécurité sociale et on fait ce que l’on veut", développe-t-il.
La faussaire – qui vendait les pass entre 50 à 100 € - a été présentée ce lundi 3 janvier 2022 devant un juge d’instruction de la couronne parisienne. Il faut savoir que s’introduire de manière frauduleuse sur ce type de plateforme est passible de 5 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende.
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