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La cour d’assises d’appel des Yvelines a rendu son verdict lundi 10 juin au soir, condamnant une ancienne assistante maternelle à sept ans de prison. Celle-ci était accusée d’avoir causé la mort d’un bébé dont elle s’occupait, après avoir été acquittée lors du premier procès.
L’ancienne nourrice de Montrouge a été condamnée pour homicide involontaire sur Augustin, un bébé de 10 mois. Hospitalisé en coma en novembre 2015 à cause d’un hématome sous-dural et d’une hémorragie rétinienne, il est décédé 17 jours plus tard. Les experts ont conclu qu’il s’agissait du syndrome du bébé secoué. La cour a jugé les preuves médicales incriminantes et relevé les incohérences des déclarations de l’accusée. À l’annonce du verdict, l’ex-assistante maternelle et les parents d’Augustin ont éclaté en larmes. L’avocate de la famille a exprimé leur soulagement et satisfaction d’avoir obtenu justice après neuf ans. "Mes clients sont heureux d’avoir tenu la promesse qu’ils avaient faite à Augustin", a dit Me Sylvie Vernassière, rapportent les médias nationaux comme Le Figaro.
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En décembre 2022, la cour d’assises des Hauts-de-Seine avait acquitté l’ex-nourrice, invoquant des incertitudes sur la datation des faits. Le parquet général de Versailles avait fait appel, menant à un nouveau procès. Pendant neuf jours, les parties ont souligné les zones d’ombre de l’accusée, notamment sa prise d’antidépresseurs avant les événements. L’avocat général a requis 10 ans de réclusion, le double de la peine initiale. Il a affirmé que l’accusée avait les moyens et le tempérament pour commettre des violences sur Augustin. Les avocats ont plaidé pour l’acquittement, soulignant l’importance du doute dans la justice.
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