C’est en 2018 qu’ Henri B. a fait l’acquisition de ce bon au porteur pour la somme de 300 000 euros. Aujourd’hui, il réclame la coquette somme de 115.887.000 euros à la Roumanie.
Et si un simple bout de papier rangé dans vos classeurs valait une fortune ? Ce rêve pourrait devenir réalité pour Henri B. qui a en sa possession, un bon au porteur émis par l’Etat roumain en 1929. Comme le révèle Le Parisien, cet ancien conseiller juridique de 82 ans a fait son acquisition en 2018. Le site Capital.fr rapporte qu’il l’a racheté auprès "d’un colonel roumain qui les possédait de famille" pour 300 000 euros. Selon les estimations d’une société financière roumaine spécialisée, la valeur actuelle de ce document, sur lequel figure le montant "500 Franci Aur" soit "500 Francs or", dépasserait les 115 millions d’euros.
Pour rappel, un bon au porteur, aussi appelé bon anonyme, est un titre de créance émis par les établissements de crédit qui servait à rembourser une dette sur une période le plus souvent de cinq ans. Il appartient donc à la personne qui l’a en sa possession.
Aujourd’hui, Henri B. souhaite réclamer 115.887.000 euros à la Roumanie, en échange de ce bon au porteur. Comme le précise le site Bfmtv.com, ce document a été émis par la Roumanie durant la première moitié du XXe siècle, pour financer une partie de la dette publique du pays.
Pour cela, cet habitant d’Aulnay-sous-Bois a décidé de saisir l’ambassade par le biais de son avocat. "Ce qui fait qu’au bout de toutes ces années, ce bon au porteur, à la valeur intrinsèquement faible, représente une somme aussi colossale", a révélé Me Grégory Levy au Parisien. Face à la coquette somme réclamée par l’octogénaire, les organismes roumains font malheureusement la sourde oreille.