Le Manko Paris, un restaurant en métropole, est accusé de racisme. Sur une vidéo de plus de trois minutes publiée sur les réseaux sociaux, une cliente explique avoir "vécu sa première expérience de racisme" avec ses amies. Elles ont été recalées à l’entrée du restaurant malgré une réservation. Le videur affirme que c’est le restaurant qui lui a donné cette consigne
Damien est le vigile de la vidéo du restaurant Manko, il a été renvoyé après la polémique. Il tente d’expliquer son geste avec nos confrères de BFMTV :
"Ils ont dit : ’maintenant, on va être plus intelligents. Tous les gens africains, tu vas les refuser au moindre prétexte. Par exemple s’ils ont des baskets, s’ils n’ont pas de chemise".
Aujourd’hui, le videur est victime de menaces de mort sur les réseaux sociaux.
Sur les réseaux sociaux, le restaurant Manko Paris fait parler de lui depuis quelques jours. Sur une vidéo publiée sur Tiktok, une cliente affirme avoir été victime de racisme.
Lorsqu’elle se présente devant l’établissement avec ses amies après avoir réservé, elles ont été refoulées à l’entrée, avec une raison évoquée : "leurs tenues" alors qu’elles portaient des tenues de soirée. On voit ensuite des personnes blanches en short ou qui ne portent pas de tenues de soirée qui peuvent entrer sans problème.
Le vigile bloque également d’autres groupes où des femmes noires sont présentes avec des hommes blancs : "Je suis vraiment désolé, les messieurs je veux bien accepter ils sont bien habillés, mais vous non".
La vidéo a été vue des millions de fois et les internautes ont été choqués par la réaction du vigile et du restaurant. Ils demandent aujourd’hui la fermeture de l’établissement.
@tiguiidiallo My first experience of Racism at the restaurant Manko in Paris. Am just gonna let this here and go on with my life.
Sur Instagram, la direction de l’établissement a réagi :
"Suite à l’incident survenu samedi soir à Paris, le Manko présente ses excuses. Manko respecte une charte de valeurs qui prône l’égalité, le respect, la tolérance et la bienveillance de toutes et tous. Les sanctions nécessaires ont été immédiatement prises et de façon permanente".
Une enquête est aujourd’hui ouverte par le parquet de Paris pour "discrimination fondée sur l’origine, l’éthnie ou la nationalité."
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