Plusieurs personnes soupçonnées d’être liées à ce trafic de véhicules volés ont été mises en examen vendredi 11 décembre. Les malfrats appliquaient une technique bien rodée dans leur opération.
La gendarmerie a affirmé, samedi 12 décembre, qu’un réseau de trafiquants de voitures volées, puis expédiées en Afrique, a été démantelé en Île-de-France. Vendredi 11 décembre, sept personnes soupçonnées d’appartenir à ce réseau ont été mises en examen à Versailles. Quatre d’entre elles ont été placées en détention.
D’après les enquêteurs de la section de recherches de la gendarmerie de Versailles, les investigations ont été lancées en juin, après la découverte à Saulx-Marchais de deux conteneurs chargés de voitures volées dans les Yvelines, à Paris et en Eure-et-Loire. Les gendarmes ont rapporté, sept mois plus tard, "un réseau particulièrement organisé".
D’après les informations relayées par les médias, le réseau comprenait des personnes âgées de 20 à 35 ans et majoritairement établies en Seine-Saint-Denis. Rémi Coutin, le procureur de Chartres, a indiqué à l’AFP : "On a manifestement affaire à un trafiquant de stupéfiants d’une envergure certaine". Les enquêteurs ont pu identifier plus d’une trentaine de vols.
Lors d’une fouille au domicile d’un des membres présumés du réseau, les autorités auraient par ailleurs découvert 25 kilos de résine de cannabis, plus d’un kilo d’héroïne, plus de 200 grammes de cocaïne et 2 armes de poing. Elles auraient également trouvé plus de 100 000 euros en espèces, dissimulés dans un aspirateur.
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