Illustration SICCOLI PATRICK/SIPA
Quatre migrants érythréens sont montés sur un wagon de fret à Valenciennes. L’un d’entre eux meurt électrocuté et aurait déclenché l’arc électrique.
Des pompiers ont été alertés vendredi 25 mars, puisqu’un wagon d’un train de marchandises a pris feu. Comme le relate Le Parisien, un migrant érythréen a trouvé la mort et trois autres légèrement blessés à Valenciennes. Le contrôleur général des pompiers du Nord, Gilles Grégoire, a annoncé le bilan définitif après l’intervention et la fouille des déblais du wagon.
"Une personne est décédée, électrisée sur le wagon de fret. Quatre autres personnes ont été transportées à l’hôpital, blessées légèrement, plutôt choquées qu’autre chose", a-t-il déclaré.
D’après les pompiers, le quatrième blessé est un employé de la SNCF, "surtout choqué", tandis que deux sapeurs-pompiers ont aussi été légèrement blessés. Le procureur de Valenciennes, Jean-Philippe Vicentini, venu sur les lieux, a confirmé que les victimes sont toutes de nationalité érythréenne. "Ce sont des migrants, qui pourraient être mineurs", a-t-il détaillé. Le magistrat a souligné que celui qui est décédé serait monté sur le wagon et aurait déclenché "l’arc électrique".
Le maire de Valenciennes, Laurent Degallaix, a de son côté, assuré que des migrants se sont infiltrés et sont montés sur le train. Selon ses dires, le premier accident est dû à un fil conducteur, avec arc électrique, et le wagon a pris feu. Il a été projeté au sol et est mort sur le coup, et ses camarades ont été blessés.
La SNCF a expliqué que le train provenait de Calais, en route vers la frontière avec l’Espagne. La seule certitude est que les quatre migrants ont été vus sur la toiture du train au moment de l’électrisation qui a provoqué le feu. A ce stade, il est impossible de déterminer s’ils y montaient ou tentaient d’en sortir. Une enquête est ouverte pour permettre de comprendre les circonstances du drame.
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