Un homme condamné à 10 ans de prison pour avoir brûlé son ex à l’acide

"...besoin d’un suivi, pour le moins de risque possible de réitération des faits"

Grégory Alga a écopé de dix ans d’emprisonnement pour avoir brutalisé et aspergé d’acide sulfurique son ex-femme âgée de 48 ans en 2016, rapportent les médias. Cette peine est assortie de cinq ans de suivi socio-judiciaire, car selon la présidente de la cour d’assises du Rhône, le trentenaire a besoin d’être suivi pour éviter que les faits ne se reproduisent. 

Plus tôt dans la soirée, l’avocate générale Dorine Breysse a estimé que cet homme présentait "une vraie dangerosité". Rappelant que le trentenaire avait déjà été condamné pour violences conjugales en 2013, elle a indiqué que le trentenaire était en état de récidive. Une peine de 18 ans de réclusion criminelle avait été alors requise à son encontre.

"L’infirmité permanente, irréversible, c’est ce qui fait la gravité de ce dossier"

L’homme avait reconnu avoir giflé et donné un coup de poing à son ex-compagne, mais avait catégoriquement nié l’avoir aspergée d’acide. Selon ses dires, elle se serait elle-même mutilée pour lui nuire et toucher des dommages et intérêts. Un médecin légiste a affirmé que la victime aurait été aspergée trois fois : au crâne, à la poitrine et au pubis.

Brûlée sur 30 % de la surface du corps, la victime souffre d’une "infirmité permanente, irréversible". C’est d’ailleurs, selon Me Dorine Breysse, "ce qui fait la gravité de ce dossier". Me Alexandre Plantevin, avocat de la partie civile, a quant à lui dénoncé une "volonté d’anéantir, d’avilir" en touchant des parties "tellement symboliques".

D’après Le Monde, la quadragénaire a perdu l’acuité visuelle et aurait eu huit interventions chirurgicales. Cette femme a par ailleurs confié que son ex-mari l’aurait sauvagement agressé pour l’empêcher de refaire sa vie.

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