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Le décès de ce Gilet Jaune originaire de Gien dans le Loiret est survenu samedi après-midi dans les rues de Paris en plein acte 11 de la mobilisation. Il n’y aurait aucune implication des forces de l’ordre.
Le drame s’est produit samedi dernier lors de l’acte 11 des Gilets Jaunes dans le secteur des Grands Boulevards, près du métro Bonne Nouvelle à Paris. Un homme de 49 ans, originaire de Gien dans le Loiret, est décédé d’une crise cardiaque. D’après les informations du Parisien, il était en train de rejoindre un autre groupe de manifestants de sa région. Cédric, un autre Gilet Jaune proche du défunt, a écarté toute intervention des forces de l’ordre. Celui qui a créé une page Facebook en homme au dénommé Philippe G. a confié qu’il n’y avait pas de gaz. "Philippe a bu un verre d’eau puis commencé à se sentir mal. Et il est tombé par terre", a-t-il témoigné.
Les Street Medic sont arrivés rapidement sur place, mais ils ont eu du mal à trouver un défibrillateur. Les pompiers ont à leur tour pratiqué un massage cardiaque sans parvenir à réanimer le quadragénaire. Ce dernier est décédé cinquante minutes plus tard. "Ce manifestant est décédé à l’hôpital malgré les soins prodigués par les sapeurs-pompiers", rapporte le ministère de l’Intérieur. L’autopsie réalisée comme l’exige la procédure lors d’un décès sur la voie publique n’a fourni aucun élément supplémentaire. Une enquête est toutefois en cours afin de déterminer les causes exactes du drame.
L’entourage du défunt dénonce l’absence de défibrillateur "à portée de main dans Paris, que ce soit dans les pharmacies, les gares ou les stations de métro". Dans son hommage au défunt, Cédric a déclaré que le dénommé Philippe G. était très impliqué et toujours présent dans les actions des Gilets Jaunes. De son côté, Jérôme Rodrigues, blessé sérieusement à l’œil samedi à Paris, a présenté ses condoléances à la famille du quadragénaire.
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