La société Herta, impliquée dans la mort par étouffement d’un enfant en 2014, est poursuivie pour homicide involontaire. Un garçonnet de 2 ans et 11 mois est mort étouffé par un bout de saucisse produite par Herta.
En 2014, Lilian (2 ans et 11 mois) est mort en s’étouffant avec un bout de saucisse Knacki lors des vacances passées dans un camping de Messanges sur la côte landaise. Florence et Vincent Lerbey, les parents de l’enfant, ont porté plainte contre Herta pour homicide involontaire par "violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité ou de prudence" qui est posée par le Code de la Consommation. Malgré l’intervention d’une infirmière anesthésiste qui est une amie des parents présente sur place au moment des faits, l’enfant a succombé à un arrêt cardiaque. Le papa de Lilian avait aussi intervenu pour déloger le bout de saucisse en prenant le petit par les pieds, la tête en bas, mais en vain.
L’infirmière a fini par extraire le bout de saucisse grâce à une pince spéciale. Les parents du petit ont porté plainte contre Herta, demandant l’euro symbolique, afin d’éviter que le drame ne se reproduise.
Me Philippe Courtois, avocat de la famille, a indiqué devant la presse que l’objectif est de "comprendre" avant d’ajouter : On ne sait pas si ce produit est dangereux ou non". En janvier 2021 lors d’une première audience, le parquet, qui estimait qu’il ne fallait pas confondre le juridique et l’émotionnel, avait requis la relaxe pour Herta. Mais dans la foulée, le tribunal correctionnel de Dax avait ordonné une expertise "pour mesurer le caractère spongieux et collant des Knacki ou leur gonflement au contact de la salive des enfants".
Une nouvelle audience aura lieu lundi 20 juin, une audience qui est "enrichie" d’un rapport d’expertise. Le tribunal correctionnel de Dax réexamine alors cette affaire dans laquelle la société Herta est appelée à comparaître, rapporte Le Figaro.
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