Les enquêteurs ont rattrapé le violeur d’une jeune étudiante suédoise grâce à son ADN.
Le 23 février 2008, une étudiante Suédoise, alors âgée de 19 ans, est sortie d’une boîte de nuit de l’ouest de Paris, vers 2h30 (heure française) du matin. Elle monte dans une voiture en pensant que c’était un taxi. D’ailleurs, elle lui avait demandé d’être conduite à quelques rues de là. Cependant, le faux chauffeur de taxi est sorti de la ville parisienne et a roulé vers l’ouest jusqu’à Orgeval, dans les Yvelines. Selon l’accusation, il s’est arrêté dans un champ et l’a violé avant de la laisser à moitié nue. C’est un chauffeur de bus qui l’avait retrouvé au milieu de la route. Quelques heures après, elle a déposé une plainte avant de quitter la France.
Des traces de sperme ont été retrouvées sur les habits de la jeune étudiante. La gendarmerie a procédé à des prélèvements ADN sur une cinquantaine d’hommes afin d’identifier le violeur, mais en vain. L’été 2012, un non-lieu a été prononcé.
Coup de chance, le mois de janvier 2016, les enquêteurs ont reçu un rapprochement dans un Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG). L’ADN est compatible avec celui d’un homme condamné pour simple dégradation. L’homme a omis de payer l’amende à laquelle il avait été condamné mi-2015, ce qui a amené la justice à ordonner la consignation de son identité génétique dans le fichier.
A la demande de la victime, le procès s’était tenu à huis clos à Versailles durant trois jours. Vendredi, la cour d’assises des Yvelines a condamné le quinquagénaire, d’origine portugaise, à 12 ans de prison. Son avocat a fait un appel de cette décision.
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(Sources : Europe 1/ 20 Minutes)