Le 20 mars dernier, le tribunal correctionnel d’Amiens a prononcé une peine de prison avec sursis à l’encontre d’une assistante maternelle et de son époux, pour des faits de violences sur un garçon de 2 ans.
Malgré les affirmations de leur avocate qui évoque un incident "isolé", les deux accusés ont été déclarés coupables.
Une assistante maternelle exerçant à Friville-Escarbotin dans la Somme et son conjoint ont été sanctionnés à des peines de prison avec sursis. Selon les informations relayées par France Bleu Picardie, le couple a comparu devant le tribunal correctionnel d’Amiens, le mercredi 20 mars.
Les accusations portaient sur des actes présumés de violence verbale et physique envers un petit garçon de 2 ans. Ces incidents ont été révélés en septembre 2023, lorsque la mère de l’enfant, troublée par des doutes persistants, a pris l’initiative de dissimuler un microphone à l’intérieur d’une des peluches de son fils.
Dans un enregistrement présenté à la cour, l’accusée et son conjoint profèrent des insultes, des menaces et des humiliations à l’égard de l’enfant. Des sons laissent également supposer des actes de violence physique, selon les renseignements de France Bleu. Au cours de l’audience, le couple a admis les faits pour la journée en question, tout en affirmant que de telles situations ne s’étaient jamais produites auparavant.
Malgré ses dix-sept années d’expérience en tant qu’assistante maternelle, la prévenue n’a pas été en mesure de fournir d’explication sur le contexte et les motivations des actes de violence devant le tribunal. Allant au-delà des réquisitions du parquet, le juge a prononcé une peine de 18 mois de prison avec sursis à l’encontre de la professionnelle, tandis que son mari écope de 10 mois de prison avec sursis.
Dorénavant, le couple se voit interdit d’exercer tout emploi impliquant des responsabilités vis-à-vis d’enfants. En outre, ils sont tenus de verser une indemnisation de 5 000 € au jeune garçon et 1 500 € à chacun de ses parents. L’avocat de la famille a exprimé sa satisfaction face à cette décision, la qualifiant de "cas flagrant de déshumanisation".