Un élève de CE1 hyperactif perturbe ses camarades, des plaintes de parents contre l’Éducation nationale

LINFO.RE – créé le 28.03.2023 à 14h41 – La rédaction

	Tweet

Un enfant de 8 ans scolarisé en CE1, atteint de trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), perturbe ses camarades de l’école élémentaire Henry-Dunant, à La Celle-Saint-Cloud (Yvelines). Il se montrerait même violent physiquement.

A lire également

Gironde : un homme jugé pour avoir capturé plus de 250 hérissons pour ‘faire le buzz’

Val-de-Marne : après une punition, un élève de 11 ans agresse violemment son professeur

"Cet élève crie, casse des choses, menace les autres…"

Des parents d’élèves ont décidé de porter plainte contre l’Éducation nationale. Comme le rapporte Le Parisien, il perturbe sa classe mais tape aussi ses camarades. Face à cette situation, les parents étaient dans la tourmente pour leurs petits. L’information étant réservée aux abonnés du journal sur son site, elle a été relayée par d’autres médias comme Le Point.

"On se rend compte que nos enfants ont plus de deux cents heures de retard sur le programme scolaire, parce que cet élève crie, casse des choses, menace les autres et empêche tout le monde de travailler", déplore une maman. "Mon fils a peur d’aller en classe. L’inspecteur académique ne nous prend pas au téléphone. On est complètement désemparés. Il faut que les institutions bougent ! Est-ce qu’il faut attendre un drame pour agir ?", poursuit-elle.

Le parquet de Versailles s’est saisi de l’affaire

Depuis le mois de février, cinq plaintes ont été déposées pour ’non-assistance à personne en danger par personne morale’ contre la direction des services départementaux de l’Éducation nationale (DSDEN), ainsi que l’inspecteur académique chargé de leur circonscription. Mais selon le média source, les plaignants, "qui ne sont pas parvenus à porter plainte", ont juste déposé une main courante ou renvoyés vers le tribunal administratif, parce qu’il n’y avait pas d’interlocuteur dit pertinent dans l’affaire.

Le dossier a été saisi par le parquet de Versailles pour déterminer si la qualification pénale peut être retenue. "Ce n’est pas impossible", selon la procureure de la République, Maryvonne Caillibotte. "En dessous de 13 ans, l’enfant est présumé ’non discernant’, mais c’est une présomption qui peut être révoquée de manière très exceptionnelle".

> Voir plus de faits divers en France sur LINFO.re