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En Saône-et-Loire, une femme faisant une fausse couche, et qui avait perdu les triplés qu’elle attendait, s’est vue réclamer un trop-perçu par la Sécu. Le couple a décidé de porter l’affaire devant le tribunal des affaires sanitaires et sociales.
Mégane (23 ans), habitant à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), tombe enceinte de triplés, en août 2017. Après une grossesse compliquée, la jeune femme a perdu ses trois bébés fin décembre, soit à 21 semaines et 6 jours de grossesse. Un mois plus tard, la Chalonnaise et son compagnon ont reçu un courrier de la CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie), leur demandant le remboursement de la somme de 845,25 euros.
En cas de grossesse multiple, les futures mères ont en effet droit à un congé prénatal de 24 semaines. Comme Mégane était déjà en congé de maternité depuis le mois de novembre, mais qu’elle avait perdu ses bébés avant les 22 semaines fixées par l’OMS pour considérer les naissances comme viables, la Sécurité sociale aurait requalifié son congé prénatal en arrêt maladie. C’est la raison pour laquelle la demande du remboursement a eu lieu, selon les explications de la jeune femme.
"Je considère ça comme une injustice totale !" s’est indignée Mégane dans un entretien à nos confrères. Après un recours infructueux auprès de la Sécu, elle et son compagnon ont décidé de saisir le tribunal des affaires de sécurité sociale. Une audience prévue le 11 octobre a été reportée. Mais, après la parution de l’article dans le journal local, la CPAM a contacté le couple, mardi dernier. La directrice adjointe de l’organisme se serait excusée "du manque d’humanité" et aurait en outre proposé une médiation.
(Source : franceinfo / nice-matin)
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