L’homme, âgé de 35 ans, a été jugé coupable d’agressions sexuelles sur des jeunes filles de CM2 de l’école Saint-Barthélemy à Nice. Les conséquences de ses actes sur les victimes sont graves, comme l’a témoigné la mère d’une enfant au tribunal.
Un homme de 35 ans a été reconnu coupable d’agressions sexuelles sur des filles de CM2 à l’école Saint-Barthélemy de Nice. Le trentenaire était responsable du temps périscolaire dans l’établissement, où il intervenait pendant la pause déjeuner. Il aurait profité de ces moments pour commettre des attouchements sur des élèves. Ces agissements ont fini par arriver aux oreilles de parents en septembre 2021, suscitant leurs inquiétudes.
Lors de son procès, le trentenaire a écopé d’une peine d’un an de prison avec sursis. Cette sanction a été assortie d’une interdiction permanente d’entrer en contact avec les victimes et de travailler avec des mineurs. L’homme devra en outre verser des indemnités aux victimes pour réparer le préjudice subi.
L’animateur a affirmé qu’il se comportait plus comme un enfant avec ces jeunes filles qu’un animateur. Interrogé sur l’interprétation des victimes, il a répondu que si elles avaient ressenti cela, alors leurs interprétations n’étaient pas erronées. Cette réponse a suscité des réactions de la part d’un avocat, qui lui a fait remarquer qu’il semblait minimiser la gravité de ses actions. L’accusé a reconnu avoir "un gros problème de maturité" et a exprimé le désir de comprendre pourquoi il avait agi ainsi.
Une expertise menée par un psychiatre a mis en évidence une "structure comportementale pédophile". Une mère de famille a partagé le bouleversement total de sa fille depuis l’incident, notant des changements majeurs dans son comportement et son bien-être mental. Les autorités ont découvert que l’animateur suivait activement des comptes Instagram de jeunes filles dénudées âgées de 13 à 17 ans, ce qui a soulevé des inquiétudes supplémentaires par rapport à son comportement.