Pascale Reymonenq, 59 ans, avait été arrêtée il y a quelques mois dans une zone gérée par les Turcs, dans le nord de la Syrie.
La djihadiste française a été mise en examen et incarcérée le lundi 17 août dans la foulée de son expulsion par la Turquie, après avoir passé plus de 6 ans en zone irako-syrienne. Ce sont des sources concordantes qui ont révélé l’information à la presse française, ce qui confirme celle de L’Express.
Pascale Reymonenq, était visée par un mandat d’arrêt de la justice antiterroriste française. Elle avait quitté la Métropole en 2013 pour rejoindre un homme dans les zones de combat djihadistes. La quinquagénaire a débarqué en France lundi, et elle a été immédiatement présentée à un juge d’instruction. Ce dernier l’a mise en examen pour ‘association de malfaiteurs terroriste criminelle’, avant d’être mise en détention provisoire, a indiqué cette source. Son avocat n’a pas voulu faire de commentaire.
> A lire aussi : Turquie : des membres des services de sécurité tués dans un accident d’avion
Son expulsion a eu lieu en marge du ‘protocole Cazeneuve’. Signé en 2014, cet accord de coopération policière entre Ankara et Paris permet aux djihadistes de retour de Syrie via la Turquie, d’être expulsés vers la France et immédiatement arrêtés une fois en Hexagone. En juillet seulement, quelque 281 personnes sont revenues dans le cadre de ce protocole.
Actuellement, de nombreuses femmes avec leurs enfants sont toujours aux mains de la Turquie. Elles pourraient être expulsées prochainement, toujours en vertu du ‘protocole Cazeneuve’.
> Notre dossier sur la Turquie