Tuileries : le Gilet Jaune qui a eu une altercation avec E. Macron raconte son 14 juillet

LINFO.RE – créé le 18.07.2020 à 10h52 – La rédaction

	Tweet

Richard Z., le Gilet Jaune qui a eu une petite altercation avec Emmanuel Macron a raconté son 14 juillet au journal Le Parisien.

A lire également

L’agence de presse algérienne confirme l’arrestation de Boualem Sansal

Tensions diplomatiques entre la France et Haïti après des propos polémiques d'E. Macron — Tensions diplomatiques entre la France et Haïti après des propos polémiques d’E. Macron

Une discussion chaotique

Originaire de l’Aisne, Richard Z. est un Gilet Jaune de la première heure. Par pure coïncidence, il a rencontré Emmanuel Macron et son épouse aux jardins des Tuileries à Paris. Le couple présidentiel a décidé de se promener après les événements de la fête nationale.
Comme le rapporte L’Express, lui et ses collègues ont décidé de scander des "Macron démission !". En réplique, le chef de l’Etat a ironisé "vous pouvez vous égosiller. Il y a une démocratie". Alors la discussion devenue chaotique a fait le tour des réseaux sociaux.

**"Il m’a eu !"**

Invité du journal Le Parisien, le Gilet Jaune a raconté qu’E. Macron lui souriait alors qu’il venait de se faire gazer 50 minutes avant cette rencontre. "Je n’ai pas de regrets sur le fond, mais j’aurais aimé expliquer nos revendications plus clairement, c’est sûr", a souligné Richard Z que l’on entend insulter le président sur les vidéos.
Toutefois, la rencontre s’est finalement terminée de façon plus apaisée. Le Gilet Jaune a confirmé que le chef de l’Etat l’"a eu". "Je pense qu’il l’a fait exprès de venir voir le gueulard de la bande", a-t-il estimé.

Un contrôle jugé abusif

Ce mardi 14 juillet, Richard Z a posté un live sur Facebook. Il a expliqué avoir fini la journée au poste de police du 15e arrondissement.
Effectivement, un gros quart d’heure après avoir parlé au président, des gendarmes mobiles les ont arrêtés, toujours aux abords des Tuileries. "On ne chantait pas, on n’était pas cagoulés, et on ne portait pas de gilets jaunes", a-t-il précisé au quotidien Le Parisien. Il a confirmé en être sorti avec son fils et deux amis, un peu avant 23 heures.
Un contrôle jugé abusif par le manifestant qui aura duré "plus de quatre heures", sans rapport avec son échange avec E. Macron.
Contactée, la préfecture de police de Paris n’était pas en mesure de détailler les raisons de ce contrôle d’identité.