Le journal La Libération vient de publier les témoignages de trois femmes, victimes de viols et d’agressions sexuelles de la part de Patrick Poivre d’Arvor.
Trois nouvelles accusatrices, citées par le journal La Libération, viennent de confier des récits glaçants qui accablent Patrick Poivre d’Arvor (PPDA). En raison de prescription, aucun des faits rapportés ne donnera lieu à aucune poursuite même si les victimes ont porté plainte. Parmi les trois plaignantes figurent deux écrivaines Margot Cauquil-Gleizes et Bénédicte Martin. La troisième femme a préféré garder l’anonymat. Les plaignantes sont toutes issues du monde de l’édition, un monde dans lequel PPDA avait de l’influence, rapporte Bfmtv.
Bénédicte Martin, aujourd’hui âgée de 44 ans, évoque une agression survenue en 2003. A l’époque, elle a été invitée dans une émission littéraire intitulée "Vol de nuit" après avoir fait lire à PPDA un manuscrit. Après le tournage, elle s’est retrouvée toute seule avec l’ancien journaliste dans un bureau quand il l’a saisie "par la gorge en lui faisant une clef de bras, lui remonte sa jupe et tente de l’embrasser".
Margot Cauquil-Gleizes, actuellement une enseignante âgée de 53 ans, est revenue sur un viol survenu à l’automne 1984 alors qu’elle n’avait que 16 ans. Elle a contacté PPDA au téléphone, car elle voulait devenir autrice. Lors de cet échange téléphonique, il lui aurait d’emblée demandé "quel genre de sous-vêtements elle porte". Puis lors d’un rendez-vous, elle raconte : "Quand il m’ouvre, je suis un peu surprise, car c’est une toute petite chambre, pas une suite, et je me dis immédiatement : Mais où va-t-on se poser ? Il n’y a qu’un lit. Il me bascule sur le lit, me déshabille, me pénètre. Ça dure cinq minutes à peine. Je reste complètement passive, je ne comprends pas ce qui m’arrive", rapporte Closermag.fr.
La troisième plaignante a révélé qu’après avoir tourné l’émission "Vol de nuit" en 2000, PPDA "l’entraîne dans son bureau, la plaque contre une table, relève sa jupe et la pénètre".
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