Samedi 7 décembre, trois jeunes hommes ont été mis en examen à Paris après leur arrestation à Nîmes et Nantes. Parmi eux, un étudiant en chimie et le fils d’un imam sont soupçonnés d’avoir préparé une attaque inspirée par le djihadisme, impliquant l’utilisation de bombes artisanales.
Âgés de 19 à 20 ans, les trois suspects ont des profils variés, selon des sources proches du dossier. L’un étudie l’informatique et est le fils d’un imam travaillant en prison, tandis qu’un autre est étudiant en chimie. Ils auraient acheté des équipements destinés à la fabrication de bombes artisanales. Selon l’enquête, ils communiquaient en ligne, mais s’étaient également rencontrés, deux d’entre eux ayant tenté de fabriquer des explosifs dans une "chambre d’étudiant", rapportent les médias nationaux comme Sud-Ouest. Parmi les cibles envisagées figurait la mairie de Poitiers, choisie pour son lien symbolique avec la bataille de 732, où Charles Martel vainquit des troupes arabo-berbères. Le siège de la DGSI aurait également été mentionné.
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Après leur arrestation à Nîmes et Nantes, les trois suspects ont été placés en garde à vue mardi et mercredi dans le cadre d’une enquête ouverte le 20 novembre. Transférés à la DGSI, ils ont ensuite été interrogés par un juge avant leur placement en détention provisoire samedi. Deux d’entre eux sont accusés de fabrication d’engins explosifs et de détention de substances incendiaires, tandis que les trois sont poursuivis pour association de malfaiteurs terroriste. L’affaire, initialement en enquête préliminaire, est désormais sous la responsabilité de magistrats instructeurs. Les avocats des suspects n’ont pas souhaité s’exprimer.
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