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Soupçonnés de préparation d’actes violents lors du défilé du 1er mai, trois "écolo-anarchistes" ont été écroués.
Dans la nuit du mardi 30 avril au mercredi 1er mai, des individus ont manipulé des bidons d’essence près d’une Peugeot 307 immatriculée en Espagne. Ils se trouvaient dans le Xe arrondissement de Paris, à proximité de la gare du Nord quand ils avaient été contrôlés, comme le rapporte Le Figaro.
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Lors de la fouille du véhicule, les forces de l’ordre ont ainsi trouvé deux marteaux, des couteaux, 50 boulons en acier, trois brises-vitres, deux bidons d’essence, trois bonbonnes de gaz. En outre, ils y ont découvert une bouteille d’acétone, un burin, une pince-coupante et un itinéraire de la manifestation du 1er mai. Avec ces matériels "dangereux", il y avait aussi deux masques de protection contre les gaz de combat, interdit au particulier, un lance-pierre, et un manifeste anarchiste.
Trois personnes ont été ainsi interpellées dont deux jeunes Allemands et une Espagnole. Un quatrième homme qui avait pris la fuite fait l’objet de recherches. Ils ont été mis en examen, notamment pour "détention et transport d’armes" et "association de malfaiteurs en vue de commettre des délits". Selon des sources proches du dossier, ils ont été placés en détention provisoire.
Ces deux hommes de 17 et 22 ans et la femme, 22 ans sont décrits comme proche de la mouvance "écolo-anarchiste". Après leur mis en examen, ils ont été écroués vendredi 3 mai dans la soirée. Des sources concordantes ont indiqué à l’AFP qu’ils sont soupçonnés d’un projet d’action violente lors des manifestations du 1er mai à Paris.
Pour l’accusation, une partie de ces équipements aurait pu permettre la composition de produits explosifs. Cette affaire a été confiée au 2e district de police judiciaire (2e DPJ) qui va se charger des investigations.