Tribunal : perpétuité requise contre Monique Olivier

Enlèvements, meurtres, séquestration

Depuis le 28 novembre dernier, Monique Olivier, 75 ans, comparaît devant la cour d’assises des Hauts-de-Seine pour complicité dans les enlèvements et les meurtres de Marie-Angèle Domèce (18 ans) en 1988, et de Joanna Parrish (20 ans) en 1990 dans l’Yonne. Elle est également jugée pour complicité dans la séquestration suivie de mort d’Estelle Mouzin, 9 ans, en 2003 à Guermantes.
Lundi 18 décembre, les avocats généraux ont requis la réclusion criminelle à perpétuité à l’encontre de l’ex-femme de Michel Fourniret, rapporte TF1. "Au vu de la gravité exceptionnelle des faits commis, de la nécessaire protection de la société", les deux avocats généraux ont demandé qu’une période de sûreté de 22 ans soit assortie à cette peine. 

Plaidoirie de la défense ce lundi

Ce procès prendra fin mardi 19 décembre après trois semaines d’audience. Les trois avocats de la défense doivent plaider lundi après-midi. Si elle le souhaite, Monique Olivier pourra prendre une dernière fois la parole avant que la cour ne se retire pour délibérer.
Les familles de Marie-Angèle Domèce et d’Estelle Mouzin espèrent que la septuagénaire leur indique où se trouvent les corps des jeunes victimes. Interrogée sur ce sujet, l’accusée a seulement répondu : "je ne sais pas" ou "je ne sais plus".

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