A la fin du procès de France Télécom, une peine d’emprisonnement et d’amende, a été prononcé à l’encontre de l’entreprise et de ses 7 ex-dirigeants.
A l’issue de son procès, France Télécom et 7 de ses dirigeants ont été reconnus coupables par le tribunal. A la fin des années 2000, plusieurs membres du personnel de cette entreprise se sont suicidés. D’après les syndicats, en 2 ans, il y aurait eu 35 suicides à cause d’une cadence infernale que les responsables ont imposés à leurs salariés, rapporte RTL.
Finalement, la peine maximale a été prononcée pour France Télécom. Elle a été condamnée à payer 75 000 euros d’amende. Avec 7 dirigeants, l’entreprise a été reconnue coupable de "harcèlement moral institutionnel" ou "complicité de harcèlement moral dans l’affaire des suicides".
L’ex-PDG, Didier Lombard et les deux autres ex-dirigeants, Louis-Pierre Wenès (ex-numéro 2) et Olivier Barberot (ex-directeur des ressources humaines) sont reconnus coupables de "harcèlement moral institutionnel". Le tribunal les a condamnés à un an d’emprisonnement ferme dont 8 mois avec sursis et 15.000 euros d’amende alors qu’un an de prison ferme a été requis contre eux.
Pour les 4 autres ex-dirigeants, ils sont reconnus coupables de "complicité de harcèlement moral" et sont condamnés pour la mise en place d’une politique de réduction des effectifs "jusqu’au boutiste" sur la période 2007-2008. Par contre, pour la période 2009-2010, ils ont été relaxés.