Benjamin Ledig, vêtu de crop-top, a dansé de façon sensuelle dans l’église Saint-Paul-Saint-Louis le 16 mars dernier.
Benjamin Ledig a été reconnu coupable de préjudice moral par une ordonnance de référé, rendue le 22 avril. Vêtu de crop-top, ce jeune homme de 18 ans, se présentant comme un "influenceur", a dansé de façon sensuelle dans l’église Saint-Paul-Saint-Louis.
Comme le relate CNews, le curé de la paroisse à laquelle appartient l’église a publié une tribune sur le site Aletaia après cette condamnation.
Selon le père Vivarès, sa décision de porter l’affaire devant le tribunal ne reposait pas sur la vidéo à proprement parler, mais sur le lieu où elle a été faite, sans autorisation.
Dans cette affaire, le tribunal judiciaire de Paris s’est référé à la loi 1905 garantissant la séparation des Eglises et de l’Etat. Ce texte affirme que toute activité autre que cultuelle doit être autorisée par le curé, ayant en charge le fonctionnement d’un édifice religieux. Pourtant, l’influenceur n’a pas eu cette autorisation avant de tourner cette vidéo au sein de l’église.
Sans vouloir s’arrêter, Benjamin Ledig a réalisé une seconde vidéo au même lieu, et il a refusé de les retirer de son compte TikTok.
Considérant cette décision, la justice a estimé qu’il a "manifestement porté atteinte à l’affectation cultuelle des lieux" et a nécessairement causé un "préjudice moral" au curé. L’indemnisation correspondante n’a pas été communiquée. Le père Vivarès a rappelé que tous les lieux de culte en France sont des sanctuaires et que rien ne peut y être organisé sans l’accord explicite et préalable des responsables. "Respectons ces lieux et cette paix qui nous sont offerts et dont notre pays et ses habitants ont tant besoin", a-t-il renchéri.
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