Louis Witter/AP/SIPA
Jean-Jacques Savin, le navigateur qui s’était fait connaître en traversant l’Atlantique dans un tonneau en 2019, n’a plus donné signe de vie depuis vendredi matin à 00h34.
La marine portugaise a annoncé, dimanche 23 janvier, que Jean-Jacques Savin reste introuvable. Le Français de 75 ans, qui tentait de traverser l’Atlantique à la rame, est toujours porté disparu au large des Açores, a déclaré la même source. Les recherches ont pris fin samedi en fin de journée sans qu’il ait été possible de retrouver la victime, a indiqué la marine portugaise dans un communiqué relayé par 20 Minutes. Cette information contredit celle des proches du septuagénaire selon laquelle son corps avait été "retrouvé sans vie" à l’intérieur de son embarcation. D’après un porte-parole de la marine, les secouristes ont eu "des raisons fortes de croire qu’un corps pouvait se trouver à l’intérieur" de la cabine du canot "L’Audacieux" durant l’opération de sauvetage.
Le navigateur et son embarcation ont été aperçus aux premières heures du vendredi 21 janvier par le premier navire de marine marchande à avoir rejoint la position, souligne le communiqué de la marine portugaise. Mais quand il s’est approché de l’embarcation, Jean-Jacques Savin ne s’y trouvait plus, poursuit la même note. Sur une photo diffusée par la marine portugaise, le canot du septuagénaire a été retrouvé à l’envers et la coque de l’embarcation flottait à la surface. "Un des navires marchands a recueilli un sac imperméable qui contenait à l’intérieur les documents d’identification du navigateur", a-t-on précisé. De son côté, l’équipe du baroudeur en France a expliqué qu’ils attendent des informations émanant des autorités portugaises, car il y a des confusions qu’ils cherchent à éclaircir.
Les proches de Jean-Jacques Savin ont fait part de leurs inquiétudes depuis vendredi matin. Lors des derniers contacts, le navigateur, qui s’était fait connaître en traversant l’Atlantique dans un tonneau en 2019, était au nord de Madère, au large. Il avait déclenché ses deux balises de détresse pour prévenir qu’il se trouvait "en grande difficulté". "Malheureusement, depuis 00h34 hier matin (vendredi), nous n’avons plus aucun contact ni aucune manifestation de sa part", disaient samedi matin des membres de son équipe. Après avoir quitté Sagres (sud du Portugal) le 1er janvier, ce grand sportif a dû changer son itinéraire à cause de mauvais vents.
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