Trois personnes, dont Jean-Luc Martinez, ancien président du Louvre, ont été placées en garde à vue dans le cadre d’une enquête sur un trafic d’antiquités du Proche et Moyen-Orient.
Jean-Luc Martinez, un ancien président-directeur du musée du Louvre, a été mis en examen pour "blanchiment" et "escroquerie en bande organisée" mercredi 25 mai, relate Franceinfo.
Il a été placé en garde à vue avec deux éminents égyptologues dans les locaux de l’Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC).
Jean-Luc Martinez a été à la tête du musée du Louvre de 2013 à l’été 2021. A l’heure actuelle, il occupe le poste d’ambassadeur pour la coopération internationale dans le domaine du patrimoine.
Une source judiciaire a indiqué à la chaîne qu’il est placé sous contrôle judiciaire dans une enquête sur un trafic d’antiquités du Proche et Moyen-Orient.
Dans cette affaire, les enquêteurs cherchent à savoir si cet ancien patron a "fermé les yeux" sur de faux certificats d’origine de cinq pièces d’antiquités égyptiennes, selon le Canard enchaîné, qui a annoncé les gardes à vue.
Le journal a cité entre autres une stèle en granit rose de Toutankhamon, acquises par le Louvre Abu Dhabi "pour plusieurs dizaines de millions d’euros".
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