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Farideh (38 ans) s’est enfui de l’Iran après avoir participé à des manifestations dans son pays. Arrêté en France, la trentenaire a déposé un recours contre son obligation de quitter le territoire. Le tribunal administratif de Toulouse a examiné son dossier mercredi.
Il y a quelques mois, Farideh manifestait aux côtés de plusieurs iraniennes dans les rues de Téhéran pour dénoncer les méthodes de la République islamique. Elles demandaient plus de liberté. En janvier, la trentenaire avait décidé de fuir son pays. Après un passage par l’Italie, elle a fait escale à Chambery (en France) avant de rallier Londres, où son fiancé l’attendait.
Farideh a été interpellée à l’aéroport de Chambéry, puis placée en centre de rétention près de Toulouse. Le juge des libertés et de la détention l’a remise en liberté, mais elle est tout de même sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français. « Je préfère mourir ici que de repartir en Iran », disait-elle devant le juge des libertés.
« Elle a peur », selon la traductrice venue l’assister. L’Iranienne avait donc déposé un recours contre son obligation de quitter le territoire, délivrée par le préfet de Savoie. Celui-ci a été examiné jeudi par le tribunal administratif de Toulouse.
