SICCOLI PATRICK/SIPA
Marine et son petit ami avaient été poignardés par des dizaines de coups de couteau, vendredi 1er juillet.
Marine Calmette, âgée de 20 ans, a été tuée d’une soixantaine de coups de couteau, à son domicile de Saint-Orens-de-Gameville, au sud-est de Toulouse, vendredi 1er juillet.
Outre son travail d’esthéticienne, Marine travaillait également dans un restaurant à Labège. Après la découverte de son corps, son collègue de travail Jean-Luc a été interpellé. Il a été placé en détention provisoire pour le meurtre de la jeune femme. "Entre eux, c’était parfois un peu tendu mais jamais au point d’en venir aux mains", assure un de ses collègues.
Alors que les enquêteurs examinaient le téléphone portable du suspect, ils ont remarqué des SMS équivoques envoyés régulièrement à Marine.
Durant sa garde à vue, le suspect de 27 ans a expliqué aux enquêteurs être passé par hasard dans le quartier de la victime. Pourtant, une vidéosurveillance le montrait devant la maison de Marine, quelques minutes avant son intrusion.
Deux jours avant le drame, le suspect avait inhalé des produits chimiques par accident sur son lieu de travail. Il avait été transporté déboussolé.
L’avocate de Jean-Luc, Me Myriam Merzougui-Lafarge, a demandé une expertise psychiatrique. Selon ses dires, le lien entre cet événement et la soixantaine de coups de couteau donnée à Marine et à Lucas, son petit ami, n’est pas établi.
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