Lors des violences urbaines survenues samedi 1er juillet à Nîmes, cinq jours après le décès de Nahel à Nanterre, un policier de la Brigade anticriminalité (BAC), touché par une balle de 9mm, a frôlé le pire.
Rémy Alonso, secrétaire départemental du syndicat de policiers Alliance dans le Gard, relate dans des propos rapportés par Le Point : "il a ressenti une vive douleur, comme s’il avait un caillou au niveau des côtes". Durant la nuit du vendredi 30 juin au samedi 1er juillet, le policier de la brigade anti-criminalité de Nîmes a été visé par un tir réel sans s’en rendre compte. Les faits ont eu lieu lors de son intervention dans le quartier prioritaire de Pissevin, à proximité du bâtiment de la direction départementale des territoires et de la mer, qui a été incendié et endommagé par des émeutiers.
"Il a déposé son gilet pare-balles au service et il est rentré chez lui", continue le syndicaliste. Et "c’est en revenant au service qu’il s’est rendu compte qu’il y avait un trou dans la housse du gilet, et une ogive à l’intérieur. C’est un tir qui aurait pu être mortel".
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Grâce à son gilet, le fonctionnaire ne présente qu’une simple ecchymose. La procureure de la République de Nîmes, Cécile Gensac, a initié une enquête en flagrance pour ’tentative d’assassinat sur personne dépositaire de l’autorité publique’. Celle-ci a été confiée à la police judiciaire de Montpellier ainsi qu’à son antenne de Nîmes.
Les investigations ont confirmé que le port du gilet pare-balles a effectivement évité de graves blessures au policier touché par le projectile.
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