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Un véhicule a refusé d’obtempérer à Nice, un policier a tiré tuant le conducteur. La police des polices a été saisie après l’ouverture d’une enquête.
Un drame s’est produit mercredi 7 septembre vers 16h30 à Nice. Un policier auxiliaire a tenté d’interpeller un véhicule volé dans l’avenue Henri-Matisse. Après le refus d’obtempérer, le fonctionnaire a tiré tuant le conducteur. Maud Marty, la procureure adjointe de Nice a confirmé ces faits.
Elle a détaillé qu’un équipage de la brigade de sécurité routière a essayé d’intercepter un Hyundai Tucson, signalé volé. Cette voiture s’est engagée sur une voie rapide et a pris plusieurs risques pour échapper au contrôle. L’automobiliste, pourchassé par les policiers, se serait alors dirigé vers le centre-ville, mais il a été bloqué dans la circulation. Ainsi, il a fait demi-tour devant la voiture de la police avant de la percuter à deux occasions.
"Un des fonctionnaires a alors fait feu une seule fois, blessant mortellement le conducteur, un homme de nationalité tunisienne", a annoncé la procureure.
Après ce tir mortel, deux enquêtes ont été ouvertes. La première est confiée à la sûreté départementale concernant la tentative de meurtre sur personnes dépositaires de l’autorité publique, refus d’obtempérer et recel.
Quant à la seconde, elle est menée par l’IGPN au sujet du tir qui a coûté la vie au conducteur. De ce fait, le policier auxiliaire de 23 ans a été placé en garde à vue dans la nuit du mercredi et entendu par la police des polices.
Par ailleurs, le passager du véhicule, âgé de 26 ans a aussi été placé en garde à vue pour tentative d’homicide sur personnes dépositaires de l’autorité publique, selon Maud Marty.
Anthony Borré, premier adjoint à la mairie de Nice a soutenu ceux qui portent l’uniforme. Selon lui, le choc sur l’avant des deux voitures a été extrêmement violent. Il y avait une intention délibérée de porter atteinte à l’intégrité physique des policiers.
Cet avis est partagé par le maire Christian Estrosi. "Face à un conducteur qui leur a foncé dessus délibérément, ils ont dû faire usage de leur arme pour le neutraliser", a-t-il réagi sur Twitter.
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Sources : Le Parisien, Nice-Matin, Franceinfo
