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La victime des viols de Mazan est devenue un symbole de la lutte contre les violences sexuelles.
Gisèle Pelicot a été désignée comme l’une des "femmes de l’année 2025" par un célèbre magazine américain. Cette distinction salue son courage et son engagement dans la défense des victimes.
Elle s’est illustrée en refusant le huis clos lors du procès, la victime a choisi de témoigner publiquement. Son ex-mari Dominique Pelicot a écopé d’une condamnation en décembre 2024 avec 50 autres hommes pour viols aggravés.
Son action a donné une voix à de nombreuses survivantes, inspirant un mouvement mondial contre les violences sexuelles. "Pour de nombreux Français, elle a défini l’héroïsme : une personne ordinaire qui accomplit des actions extraordinaires, a expliqué le Time. "Le combat courageux de Gisèle Pelicot contre les violences sexuelles a ouvert une porte jusque-là hermétique, par laquelle d’autres survivantes se sentent désormais libres de passer", ajoute la revue américaine.
Son combat a permis de briser le silence et d’encourager d’autres victimes à prendre la parole. Le Time s’interroge sur la pérennité de cet impact.
Le parcours judiciaire de Gisèle Pelicot n’est pas terminé. Un nouveau procès est prévu le 6 octobre 2025 devant la cour d’assises du Gard à Nîmes. Dix-sept accusés avaient fait appel après la première instance, et onze d’entre eux maintiennent toujours leur contestation. Cette affaire reste un enjeu majeur dans la lutte contre les violences faites aux femmes et continue de mobiliser l’opinion publique.