Illustration - Thibault Camus/AP/SIPA
La Cour d’assises de Paris a rendu son verdict, vendredi, après les rocambolesques tentatives d’assassinat du français Grégoire L.
June Hopkins, 60 ans, et son fils, Brendan Walsh n’ont manifesté aucune émotion à l’énoncé du verdict ce vendredi 13 mai. La Cour d’assises de Paris a condamné la mère et son fils américains à 16 et 12 de réclusion criminelle pour avoir tenté de tuer Grégoire L., le père français de ce dernier. Une tentative d’assassinat qui a été orchestré sur fond de "complot" et d’héritage familial. La Cour a également sorti une interdiction définitive du territoire français pour l’Américaine de 60 ans, et de région parisienne pendant 15 ans pour son fils, Brendan Walsh, 30 ans, rapporte BFMTV.
La Cour d’assises a requalifié la première tentative de meurtre, celle où le père a été aspergé d’allume-barbecue par son fils, en violences volontaires. Le président Christophe Petiteau a justifié cette décision "principalement par manque d’éléments matériels". En revanche, elle a reconnu June Hopkins et Brendan Walsh coupables de tentatives d’assassinat sur Grégoire L. et sa soeur en 2015, devant leur domicile.
Les deux accusés ont toujours contesté les faits qui leur sont reprochés. Durant l’audience, June Hopkins a au contraire affirmé qu’ils étaient victimes d’un "complot" du père et de ses proches pour les éliminer. De son côté, Brendan Walsh a déclaré qu’il avait "cru les histoires" de sa mère à l’époque, mais qu’il a compris depuis qu’il n’avait "jamais été en danger".
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