Les faits se sont déroulés le mercredi 8 juillet dernier (soit 3 jours après l’agression mortelle d’un chauffeur de bus à Bayonne) en plein centre-ville de Gaillac… L’agresseur a été arrêté une semaine plus tard.
Un homme âgé de 53 ans a refusé de porter un masque dans un bus de Gaillac. La conductrice, 52 ans, a alors refusé qu’il monte dans le véhicule. Connu des services de gendarmerie, le quinquagénaire s’est mis à insulter la conductrice en la menaçant de mort avant de prendre la poudre d’escampette.
Sous le choc, la dame a décidé de porter plainte, rapporte France Bleu. L’agresseur n’a été interpellé que le jeudi 16 juillet avant d’être placé en garde à vue. Le mis en cause a précédemment été condamné pour des faits de vols aggravés, et faisait l’objet d’un sursis de 3 mois. Ce sursis a été révoqué par le Procureur de la République d’Albi qui l’a envoyé derrière les barreaux. Il va repasser devant le tribunal le 31 juillet prochain.
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Comme le rappelle Le Parisien, c’est le refus de porter un masque dans les transports en commun qui a été à l’origine de l’agression mortelle de Philippe Monguillot, chauffeur de bus à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) le 5 juillet dernier. Cinq jours plus tard, ce père de famille de 58 ans est décédé suite à ses blessures.
Depuis le début du déconfinement le 11 mai dernier, porter un masque est obligatoire dans les transports publics pour les voyageurs dès 11 ans. Elisabeth Borne, ancienne ministre des transports, avait déjà prévenu que cette mesure pourrait s’étendre jusqu’au mois novembre. "Le port du masque restera obligatoire dans les quatre mois après la fin de l’état d’urgence", avait-elle expliqué.
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