À première vue, Leojac ressemble à bien d’autres villages français. Pourtant, cette commune du Tarn-et-Garonne se distingue par une particularité surprenante : elle ne possède ni cimetière ni église.
En France, chaque commune doit disposer d’un cimetière. Leojac, un village de 1 300 habitants dans le Tarn-et-Garonne, fait exception. Depuis plus de deux siècles, ses défunts sont inhumés à Montauban, à sept kilomètres. Mais avec un cimetière saturé et un sol trop humide qui empêche son extension, la situation devient problématique.
Face à cette impasse, le maire Christian Quatre envisage la construction d’un cimetière à Leojac. Toutefois, le projet soulève plusieurs difficultés : il faut identifier un terrain de 5 000 m², réaliser des études géotechniques et respecter des normes strictes. Le relief vallonné et la présence de ruisseaux compliquent encore la tâche, sans oublier la nécessité d’un parking.
Pourquoi Leojac ne dispose-t-il pas de cimetière ? L’explication remonte à 1802, lors de la création officielle de la commune sous Napoléon. Un oubli administratif a privé la localité de ce service essentiel, obligeant ses habitants à se rendre à Montauban. Deux siècles plus tard, la municipalité doit combler cette lacune.
Autre particularité, Leojac ne possède pas d’église. Faute de moyens, aucun édifice religieux n’a été construit, ce qui oblige les croyants à se rendre à Montauban. Cependant, l’église de cette ville est en rénovation depuis plusieurs années, ce qui rend la situation encore plus difficile pour les fidèles.
Source : Rtl.fr