Pour riposter contre les accusations de viol portées à son encontre, l’avocat de Tariq Ramadan a annoncé que son client avait fait part des SMS qu’une de ses accusatrices lui avait envoyés, preuves d’une relation consentie et souhaitée.
Pour la première fois depuis le début de l’affaire de viol, Tariq Ramadan a reconnu devant les juges d’instruction lundi avoir eu des relations sexuelles "consenties" avec ses deux accusatrices, Henda Ayari et Christelle. Contredit par des SMS, l’islamologue a changé de version.
Au vu de la tournure des faits, l’avocat de Tariq Ramadan a annoncé mardi avoir des échanges SMS entre son client et l’une de ses accusatrices, démontrant une relation consentie. Me Marsigny a assuré que ces messages ont été versés au dossier vendredi 19 octobre et que la thèse des viols ne tient pas.
"Viens chez moi je vais te faire oublier toutes les autres", "viens chez moi chéri, qu’on se fasse du bien, on en a besoin" ou encore "Je suis ta petite chienne rien qu’à toi", avait écrit Henda Ayari.
L’avocat de Christelle, de son côté, a maintenu la présence de viol. Selon lui, l’expertise du téléphone de sa cliente a permis d’avoir accès aux SMS qu’ils ont échangés. Tariq Ramadan traitait la jeune femme de "chienne" dans certains de ces messages. L’islamologue a également évoqué sa violence envers la victime présumée. "Tu n’as pas aimé... Je suis désolé."
Mais l’accusé a indiqué ne pas avoir envoyé ces messages face aux juges.
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(Source : France Info)