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Selon le parquet de Tarascon, il n’y a pas eu "d’acte d’anthropophagie" dans l’affaire de l’adolescent décapité et mutilé dans un appartement du centre-ville.
Le parquet de Tarascon a indiqué qu’il n’y a pas eu "d’acte d’anthropophagie" dans l’affaire de l’adolescent décapité et mutilé. Le cadavre de l’ado de 13 ans a été retrouvé dans un appartement du centre-ville.
Le procureur a précisé, jeudi 22 juillet, que la victime était bien un jeune voisin du principal suspect dans cette affaire. "Les expertises génétiques ont conclu à l’absence d’ADN de la victime dans le bol gastrique de l’auteur présumé du meurtre, permettant ainsi d’exclure tout acte d’anthropophagie", a-t-il insisté.
Les expertises génétiques ont confirmé que la victime était bien l’adolescent. La mère de la victime avait signalé sa disparition des jours auparavant. Dans la soirée de dimanche, elle s’était présentée au commissariat de Tarascon avec un jeune homme. Ce dernier avait expliqué avoir vu la forme d’un corps dans un sac poubelle alors qu’il effectuait des travaux de ménage chez le principal suspect.
Selon le procureur de la République, les analyses ont permis de constater des "atteintes importantes à l’intégrité du cadavre". Toutefois, les investigations ne permettent pas de retenir l’hypothèse d’un rapport sexuel imposé ou consenti. "Les analyses ADN ont permis de renforcer le lien entre le cadavre et l’auteur présumé", a-t-il ajouté.
Le principal suspect dans cette affaire est un homme âgé de 32 ans. Connu pour des troubles psychiatriques, le trentenaire a déjà été condamné à deux reprises pour "violences avec arme". Lors de son interpellation, la police l’a touché d’une balle alors qu’il tentait de s’enfuir. Quelques heures après, il avait succombé à ses blessures.
L’enquête sur la mort de l’adolescent a été confiée à la police judiciaire. Quant à celle sur le décès du meurtrier présumé, elle sera menée par la police des polices, l’IGPN.
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