Le Parquet national antiterroriste (Pnat) a indiqué, mardi 4 octobre, qu’une femme accompagnée de ses deux enfants, retenus dans un camp du nord-est de la Syrie, ont été rapatriés en France la veille de cette annonce.
La mère en question est de nationalité franco-marocaine. Visée par un mandat d’arrêt pour ‘association de malfaiteurs terroristes’, elle a été interpellée à son arrivée en France et présentée à un juge d’instruction parisien. Quant aux petits, ils ont été pris en charge en marge d’une procédure d’assistance éducative. La femme et ses enfants sont arrivés dans la soirée du lundi 3 octobre à l’aéroport du Bourget à bord d’un avion médicalisé, rapportent les médias français comme France Info.
"Je me réjouis que deux enfants, dont un très malade, aient été rapatriés avec leur mère et échappent au pire", a réagi Marie Dosé, l’avocate de la mère de famille. "Mais l’arbitraire bat son plein : pourquoi eux et pas d’autres ? Tant d’enfants sont aussi malades que ce petit garçon, et certains plus encore", a-t-elle continué.
Par ailleurs, il faut savoir que la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a condamné la France le 14 septembre dernier, pour ne pas s’être penchée de façon dite ‘appropriée’ sur les demandes de rapatriement de familles de jihadistes en Syrie.
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