Lindsay, une adolescente de 13 ans, s’est donné la mort le 12 mai dernier après avoir été victime de harcèlement scolaire. Selon les dernières nouvelles, l’avocat de ses parents va engager des poursuites contre le réseau social TikTok.
Après le suicide de Lindsay, victime de harcèlement scolaire, les parents de la jeune fille ont décidé d’engager des poursuites contre TikTok. Des actions similaires ont été déjà intentées contre Facebook et Instagram. L’avocat qui représente les parents de la défunte dans cette affaire accuse le réseau social de "mise en danger de la vie d’autrui et complicité de harcèlement" en raison du harcèlement subi par leur fille avant sa mort. La famille est déterminée à obtenir justice et à sensibiliser sur les dangers du cyberharcèlement qui persistent sur ces plateformes.
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Maître Pierre Debuisson, avocat des familles d’enfants harcelés, a dénoncé dans un entretien accordé au journal Le Figaro le manque de modération des réseaux sociaux face à ces problèmes de harcèlement. Il estime que les plateformes sociales devraient retirer rapidement les propos nuisibles, conformément à leurs obligations de modération. Ce n’est pourtant pas toujours le cas.
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D’après Me Debuisson, les réseaux sociaux continuent de gagner de l’argent tout en manquant à leurs responsabilités. "C’est absolument scandaleux", fustige-t-il. Cette plainte déposée par les proches de Lindsay contre TikTok pourrait entraîner une action collective, car plusieurs parents sont convaincu que les réseaux sociaux ont leur part de responsabilité dans ces actes de harcèlement.
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