Photo d'illustration - CAPMAN/SIPA
Pascale B., professeure de français, a réagi publiquement après le verdict. Elle estime avoir été injustement désignée comme responsable du décès.
Près de six ans après le drame d’Evaëlle, 11 ans, retrouvée morte en 2019, la justice a tranché. Déjà blanchie d’un non-lieu pour homicide involontaire, l’enseignante Pascale B. était cette fois jugée pour harcèlement moral. Le parquet avait requis 18 mois de prison avec sursis. Mais jeudi 10 avril, les juges ont considéré que les éléments à charge ne suffisaient pas à établir des faits de harcèlement scolaire. "Je peux parler plus librement", a-t-elle confié à FranceInfo.
Selon l’enseignante, les faits reprochés n’ont jamais été démontrés. Elle explique avoir demandé à Evaëlle d’apporter un cahier au lieu d’un classeur ou d’avoir changé sa place en classe, comme pour d’autres élèves. L’une des accusations portait aussi sur un cours au cours duquel elle aurait exposé la jeune fille devant ses camarades. Pascale B. conteste cette version. Elle affirme qu’aucun témoignage ne confirme une telle scène.
Les parents d’Evaëlle ont toujours pointé le rôle du climat scolaire dans le geste de leur fille. Ils dénonçaient à la fois un harcèlement par ses camarades et une attitude inappropriée de l’enseignante. Malgré la relaxe au pénal, une procédure civile reste envisageable. L’avocate de Pascale B. affirme que sa cliente est prête à y faire face. Deux anciens camarades d’Evaëlle doivent également comparaître devant la justice des mineurs.
Source : Lefigaro.fr
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