Une gendarme, de 31 ans, a mis fin à ses jours dans son appartement de fonction à Strasbourg au lendemain d’une soirée avec ses amis. La jeune militaire était qualifiée de "souriante, travailleuse et consciencieuse".
Il s’agit du second suicide dans la gendarmerie en Alsace depuis le début de l’année 2020. Une jeune gendarme de 31 ans s’est donnée la mort à son domicile situé dans une caserne à Strasbourg. Ses collègues, inquiets de la voir absente, se sont rendus chez elle. Ils sont tombés sur le corps sans vie de la militaire originaire de Bretagne. Selon les membres de la gendarmerie départementale du Bas-Rhin, elle a mis fin à ses jours avec son arme de service. "Souriante, travailleuse et consciencieuse", la gendarme "avait participé la veille du drame à une soirée où rien dans son attitude n’avait pu laisser penser à cette issue dramatique", détaille RTL citant une information de France 3.
La cellule de communication de la gendarmerie du Bas-Rhin tente aujourd’hui de mettre de la lumière sur ce geste inexpliqué de la gendarme. La défunte a débuté pendant sept ans à la brigade de Sainte-Marie-aux-Mines. Elle a été affectée à Strasbourg, à la cellule renseignement du groupement de gendarmerie départementale du Bas-Rhin, le 1er août dernier. Les équipes de la cellule de soutien psychologique de la gendarmerie ont été appelées pour soutenir ses collègues, très choqués par ce suicide. Une enquête est en cours et a été confiée à la brigade de recherche de la gendarmerie de Strasbourg.
Voir notre rubrique faits divers