Ce mardi 1er juin, Éric Piolle, maire EELV de Grenoble, est entendu, sous le régime de la garde à vue. L’élu est interrogé en marge d’une enquête pour des soupçons de favoritisme dans l’attribution d’un marché public.
Éric Piolle a été convoqué par la brigade financière, en marge d’une enquête préliminaire pour "favoritisme". Le maire de Grenoble a été placé en garde à vue, dans la matinée de ce mardi 1er juin, dans les locaux de la police judiciaire de Valence, rapporte Le Dauphiné libéré, ce que LCI a confirmé. L’élu EELV devra s’expliquer, face aux enquêteurs, quant aux conditions d’attribution de l’organisation de la Fête des Tuiles en 2015 et 2016 à l’association Fusées.
Suspendue en premier lieu en raison des élections municipales, l’enquête vise à déterminer si la municipalité grenobloise a privilégié le collectif d’artistes pour l’organisation de ce rassemblement populaire en 2015 et 2016 pour 123 000 et 128 000 euros.
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En 2018, un signalement de la Chambre régionale des comptes avait conclu à des "irrégularités importantes" dans la passation de ces deux marchés publics. "Les règles de publicité et de mise en concurrence n’ont pas été respectées, les conditions dérogatoires prévues par le code des marchés publics n’étant pas satisfaites", écrivait la Chambre régionale des comptes.
Au mois de mai 2019, deux Grenobloises proches de l’ancien ministre LR Alain Carignon principal opposant à Eric Piolle à la mairie de Grenoble, avaient déposé une première plainte, et ensuite une autre, contre X en septembre de cette même année, avec constitution de partie civile.
Éric Piolle avait alors évoqué un règlement de comptes politique !
Une affaire à suivre…
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