Au micro de RTL ce mercredi, le fils de Sophie Pétronin, retenue en otage au Mali depuis deux ans, a adressé un message au chef de l’Etat Emmanuel Macron. D’après Sébastien Pétronin, les ravisseurs de sa mère ne voudraient plus la garder.
Enlevée le 24 décembre 2016 au Mali, Sophie Pétronin est retenue en otage dans le pays. Deux ans après les faits, la famille de l’humanitaire française s’est adressée à Emmanuel Macron et au gouvernement pour demander des avancées concrètes pour sa libération. Au micro de RTL ce mercredi, Sébastien Pétronin, le fils de la Française de 73 ans, a déclaré qu’il attendait des avancées dès janvier 2019. D’autant plus que sa mère, souffrant d’u cancer, est extrêmement fragile. Dans une vidéo qui date de juin dernier, l’otage semblait très fatigué, surtout psychologiquement.
Sébastien Pétronin, qui s’est rendu lui-même au Mali en novembre dernier, a expliqué qu’il avait de vraies propositions pour faire sortir ma mère. « Il [le gouvernement] ne faut pas qu’il mette quatre mois à faire ce que j’ai fait en 15 jours », a-t-il martelé tout en accusant le gouvernement de son désintérêt pour le cas de sa mère. "La volonté de faire sortir ma mère de cet enfer elle est de part et d’autre", a-t-il ajouté sur le récit du Figaro. A son avis, les djihadistes ne souhaitent plus la garder. C’est pourquoi, il en appelle à Emmanuel Macron qui détient l’unique pouvoir de vie ou de mort de Sophie Pétronin. "Je lui demande maintenant clairement de me répondre si oui ou non, il va faire ce geste. C’est une question qui tue", a-t-il insisté.
C’est dans une vidéo datant de juin dernier que Sophie Pétronin a donné ses dernières réelles preuves de vie. D’après son fils, elle a confié que c’était vraiment très difficile et elle implorait l’aide du chef de l’Etat Emmanuel Macron. Selon Jean-Pierre Pétronin, époux de l’otage, Sébastien Pétronin a écarté le processus de négociation par le gouvernement français, car "le gouvernement veut de la discrétion et du professionnalisme". Il a ajouté que son fils "était à deux doigts d’une libération" malgré son incompétence dans l’affaire.