Il y a un mois, leur maitresse a été internée. Du coup, les chats se sont retrouvés enfermés. Trois sont décédés. Lundi 11 mars, la SPA a déposé une plainte.
Malgré les avertissements, l’enquêteur de la SPA n’était pas préparé à la scène macabre qui l’attendait derrière les portes du garage. Au milieu d’un amas de sacs-poubelle et de détritus, son regard fut immédiatement attiré par les restes d’un chat. Un crâne décharné, quelques ossements blanchis et une queue encore intacte gisaient là, seuls vestiges d’une vie perdue. Un spectacle désolant qui témoignait d’une cruauté insoutenable. Comme le rapporte Le Parisien, Clément, âgé de 30 ans, a noté : "là, c’est du cannibalisme pur". Il a pris plusieurs photos avec son portable pour son dossier.
Dans la matinée du lundi 11 mars, Clément a reçu un appel urgent pour se rendre à Beuvraignes, un village dans la Somme. Une curatrice avait donné l’alerte : des dizaines de chats étaient enfermés depuis un mois dans le garage d’une petite maison, après l’hospitalisation psychiatrique de la propriétaire à Amiens. Son neveu, censé s’occuper des animaux, n’avait apparemment pas assumé ses responsabilités, laissant les félins dans une situation horrible.
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Les félins, privés de nourriture et d’eau, ont été contraints à des comportements cannibales sous l’effet de la faim. Clément, enquêteur bénévole, avance que les tensions liées à la famine ont causé des combats, entraînant la mort des individus les plus faibles. Les survivants, en mauvaise santé et amaigris, témoignent des conditions de vie déplorables. Une quinzaine de chats a été recensée. Par ailleurs, les poules et une jument qui n’ont pas eu accès à l’eau ont également été découvertes.
Une plainte pour sévices graves et abandon a été déposée, et une enquête est en cours après la saisie des animaux et leur placement dans des refuges.
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