Selon l’avocat de Cédric Jubillar, le père de famille, séparé de ses enfants, serait "inquiet" pour eux.
Dans le cadre de l’enquêtes sur la disparition de sa femme dans le Tarn, qui n’a plus donné signe de vie depuis six mois, Cédric Jubillar a été mis en examen pour "homicide volontaire par conjoint" avant d’être placé en détention provisoire. Le mari de Delphine Jubillar a toujours nié toute implication dans la disparition de celle-ci. Selon lui, il s’agit d’une disparition volontaire.
Dans cette affaire, Cédric Jubillar avait d’abord été auditionné en tant que partie civile. Mais récemment, pour les enquêteurs, il est devenu un suspect dans la disparition de sa femme. Dominique Alzeari, procureur de la République de Toulouse, a expliqué vendredi 18 juin sur BFMTV, que le récit de l’époux de l’infirmière disparue a "évolué au cours de sa garde à vue sur plusieurs points", et que des "mensonges" ont été détectés. Selon le magistrat, "l’hypothèse criminelle est privilégiée" dans la disparition de Delphine Jubillar.
L’avocat de Cédric Jubillar, cité par La Dépêche du Midi, a évoqué la situation de Cédric Jubillar en détention en indiquant que celui-ci est "abattu". Selon lui, son client continue de "contestes sa participation" dans la disparition de sa femme, et qu’il est très "inquiet" pour ses enfants, un garçon de 6 ans et une petite fille de 18 mois.
L’homme de loi a aussi fait remarquer que la mise en examen de Cédric Jubillar est "juridiquement incohérente", compte tenu notamment d’absence de preuves "réelles", rapporte Closermag.fr.
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