SICCOLI PATRIC/SIPA
Le jeune homme a été hospitalisé à la Pitié Salpêtrière à Paris, après avoir reçu une dizaine de décharges de Taser lors de son interpellation.
Vendredi 5 janvier, un homme de 30 ans a été admis l’hôpital parisien de la Pitié Salpêtrière après avoir reçu une dizaine de décharges de Taser lors de son arrestation par la police à Montfermeil (Seine-Saint-Denis). C’est un épicier qui aurait alerté la police au sujet d’un employé "virulent, agressif et menaçant." Selon les premiers éléments de l’enquête, un premier équipage de la brigade anticriminalité (BAC) a tenté de raisonner l’homme, décrit comme en état d’ébriété et très agressif. Les policiers ont fait usage du pistolet à impulsion électrique pour maîtriser l’individu, mais sans succès.
La situation a rapidement dégénéré. Lors de l’altercation, l’un des policiers a été violemment mordu au doigt et frappé au visage. Les renforts sont intervenus et ont utilisé à plusieurs reprises le pistolet à impulsion électrique, tirant environ 12 décharges, sans obtenir d’effet immédiat. L’homme a subi deux arrêts cardiaques successifs après son arrestation. Transporté dans le coma à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière, le trentenaire a malheureusement perdu la vie. Né le 1er janvier 1994, l’individu est originaire de Martinique. Il avait contacté sa mère dans l’après-midi précédant sa mort, déclarant ne pas se sentir bien mentalement.
L’autopsie, prévue pour lundi, déterminera le lien entre les décharges de Taser et le décès de la victime, a indiqué le parquet. Deux enquêtes distinctes ont été ouvertes : l’une confiée à l’IGPN concernant l’intervention des policiers et l’usage du Taser, et l’autre traitant des violences et menaces de mort envers les fonctionnaires.
Source : Huffingtonpost.fr
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