Un incendie s’est déclaré dans un bâtiment industriel de Bolloré Logistic, situé près de Rouen. Plusieurs pompiers ont été mobilisés sur place.
Dans l’après-midi du lundi 16 janvier, un incendie s’est déclaré dans un bâtiment industriel, loué par Bolloré Logistics. Cet immeuble, situé à Grand-Couronne, au sud de Rouen (Seine-Maritime), contenait 8 000 batteries au lithium. Une centaine de pompiers ont été mobilisés sur les lieux. En fin de soirée, la préfecture a annoncé que l’incendie était en "phase descendante très encourageante" avant de déclarer quelques heures plus tard que les flammes ont été circonscrites.
Dans un communiqué, le préfet Pierre-André Durand a précisé que les opérations vont se poursuivre jusqu’à complète extinction des foyers résiduels.
Selon les pompiers, l’incendie qui s’est déclaré chez Bolloré Logistics a gagné un entrepôt voisin du groupe Districash contenant "environ 70 000 pneus". Un épais panache de fumée se dégageait toujours des deux bâtiments de 6 000 m2 chacun. Lors d’un point-presse en fin de soirée le préfet a indiqué que les "deux cellules" touchées par le feu, dont l’une abritait des batteries au lithium et l’autre des pneus, "se sont effondrées, diminuant l’intensité de l’incendie".
Vers 22 heures, environ 140 pompiers ont été toujours à l’œuvre. Par ailleurs, 60 véhicules et des remorqueurs, qui pompent de l’eau pour éteindre les batteries automobiles et un apport en mousse pour éteindre les pneus, ont été déployés
"Aucune restriction de circulation des personnes n’est mise en place et toutes les activités pourront avoir lieu ce mardi de façon habituelle", a assuré le préfet. Ce dernier a également souligné que des vents pourraient tourner durant la nuit avec une possibilité que la rive gauche de Rouen soit impactée par une odeur de brûlé, mais il n’y a aucun risque.
D’après le colonel Remy Weclawiak, directeur départemental adjoint du SDIS76, les fumées sont parties très haut dans le ciel, il y a une bonne dispersion et les relevés à proximité du site et un peu à l’extérieur n’ont pas permis de "trouver de monoxyde de carbone, d’acide chlorhydrique ou cyanhydrique, les taux sont à zéro".
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