Sandrine Dagand fait face à une plainte émise par une voisine agacée par les bruits des poules pondeuses. Près de 200 villageois se sont mobilisés pour soutenir l’éleveuse.
Sandrine Dagand est propriétaire d’une ferme ’les P’tiotes Polailles’ dans le village de Saint-Ours, niché entre Aix-les-Bains et Annecy, en Savoie. Son exploitation compte un millier de poules pondeuses. La plaignante, Jacqueline, est propriétaire d’une résidence secondaire depuis vingt-huit ans, située à 80 mètres du bâtiment agricole. Elle se dit victime d’un "bruit infernal" et affirme devoir prendre des médicaments pour supporter les incessants caquètements des poules, de 7 heures à 14 heures, puis de 16 heures au coucher du soleil en été.
En réponse, Sandrine Dagand explique que les poules, élevées en plein air, ne génèrent qu’un bruit temporaire, principalement lorsqu’elles pondent ou sont effrayées, et ce, durant de courtes périodes ne dépassant jamais deux minutes. "C’est loin d’être un brouhaha permanent", a-t-elle précisé. L’éleveuse avait pris soin de consulter ses voisins avant de se lancer dans cette aventure agricole. La distance réglementaire entre l’exploitation et la propriété de la plaignante est de 50 mètres, et Sandrine Dagand maintient que, légalement, elle n’était pas tenue de demander une autorisation à cette voisine. Une fois que l’élevage s’est installé, les choses ont pris une autre tournure.
À ce stade, l’affaire n’a pas été portée devant les tribunaux. Elle doit d’abord être examinée par un conciliateur de justice. Ce week-end, près de 200 habitants, dont des amis, des syndicats agricoles et même le maire, se sont réunis pour défendre la cause de Sandrine Dagand.
Source : Leparisien.fr
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