Elle a été condamnée à quatre ans de prison, dont trois avec sursis. Le ministère public avait requis cinq ans de prison à l’encontre de Valérie Bacot.
La cour d’assises de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) a reconnu, vendredi 25 juin, Valérie Bacot d’"assassinat" à l’encontre de son mari violent et proxénète en 2016.
A son procès, le ministère public avait demandé la clémence pour Valérie Bacot, qui encourait la perpétuité. La justice l’a finalement condamné à quatre ans de prison, dont trois avec sursis. Par ailleurs, l’accusée a déjà effectué un an de détention provisoire d’octobre 2017 à octobre 2018.
"On était dans ce qu’on appelle l’abolition du discernement au moment de passer à l’acte. Ces femmes n’ont pas d’autre possibilité que de tuer pour ne pas mourir, elles et leurs enfants", a justifié Nathalie Tomasini à la sortie du tribunal.
Daniel Polette, le mari de Valérie Bacot, est un homme alcoolique et violent. Il l’a forcé à se prostituer pendant quatorze ans à l’arrière de la 806 familiale. Il a également exigé que son épouse porte une oreillette pour qu’il puisse lui donner des "instructions".
Souvent surnommée "la nouvelle Jacqueline Sauvage", Valérie Bacot a finalement tué son mari le 13 mars 2016 d’une balle dans la nuque. "Je voudrais dire pardon à mes enfants pour ce que je leur ai fait endurer. Pardon à ses enfants à lui. Pardon à sa famille. A ses ex-compagnes", a-t-elle dit à la barre.
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