Les avocats des parents de Santiago, qui a été retrouvé en bonne santé aux Pays-Bas, annoncent qu’ils vont coopérer avec la justice.
Santiago, un grand prématuré, a été emmené par ses parents dans la soirée du lundi 21 octobre depuis un hôpital de Seine-Saint-Denis. Leur fuite les a conduits en Belgique puis aux Pays-Bas, où ils ont été arrêtés le vendredi 25 octobre vers 19 heures dans une chambre d’hôtel à Amsterdam, à proximité de la gare centrale.
Actuellement, les jeunes parents âgés de 23 et 25 ans sont en détention par la police néerlandaise. Le nourrisson reçoit des soins médicaux. Éric Mathais, le procureur de Seine-Saint-Denis, a annoncé que le retour de Santiago en France, dans le cadre de son placement pour assistance éducative, sera organisé dès que son état de santé le permettra.
Selon la justice belge et française, l’enfant était en bonne santé lors de sa découverte. Ses avocats affirment que le nourrisson a été correctement pris en charge durant leur fuite. "Il a été soigné, biberonné, langé et changé", a affirmé Me Stéphane Gas.
Le père souhaite se rendre en France rapidement pour rencontrer le juge d’instruction du tribunal judiciaire de Bobigny. Les raisons de l’enlèvement restent floues, mais il est possible que les parents aient craint de perdre la garde de leur enfant. Cependant, les avocats affirment que cela ne constitue pas un enlèvement, car les parents avaient encore l’autorité parentale. "Christina quitte l’hôpital avec son enfant et ce n’est que le lendemain que le procureur prend une ordonnance de placement provisoire de l’enfant," a précisé Me Romuald Sayagh, l’avocat de la mère.
À leur retour en France, plusieurs options s’offrent au juge, notamment des accusations d’enlèvement d’un mineur ou de mise en danger. Les deux parents vont accepter de revenir en France sous un mandat d’arrêt européen. Me Stéphane Gas a déclaré que le père cherchait à s’expliquer et à contextualiser les événements de la semaine passée. Il sera présenté au procureur général d’Amsterdam, où il sera interrogé sur son consentement pour être remis aux autorités françaises. Son avocat est optimiste et espère qu’il sera de retour en France d’ici la fin de la semaine prochaine, car le processus pourrait prendre au maximum dix jours.
Ce dimanche soir, on apprend que les deux parents vont coopérer avec la justice. Ils vont tous les deux accepter d’être remis à la France, dans le cadre d’un mandat d’arrêt européen. Comme l’a annoncé son avocat, Me Stéphane Gas, le père va naturellement accepter sa remise à la France, parce qu’il veut rencontrer le juge d’instruction du tribunal judiciaire de Bobigny au plus vite.
Source : Rtl.fr