Après le sabotage qui a perturbé le réseau grande vitesse de la SNCF, les enquêteurs tentent d’identifier les coupables. Toutes les pistes sont explorées, de l’ingérence étrangère aux militants de l’ultragauche. Un courrier envoyé le samedi 27 juillet à diverses rédactions alimente l’enquête.
Les enquêteurs examinent une revendication après l’attaque qui a paralysé le réseau ferroviaire juste avant l’ouverture des JO de Paris. Un collectif anonyme, se disant ’délégation inconnue’, a envoyé un e-mail à la presse française et internationale, dénonçant l’événement sportif et "l’économie capitaliste". Le message critique le nationalisme et la manipulation des populations par les États. TF1 et LCI ont consulté des extraits de ce texte… "Ils appellent cela une fête ? Nous y voyons une célébration du nationalisme, une gigantesque mise en scène de l’assujettissement des populations par les États". Les auteurs restent inconnus : est-ce une ingérence étrangère ou un acte militant ? Le texte semble pointer vers un groupe d’ultragauche, mais l’authenticité de la lettre n’est pas confirmée.
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L’opération de sabotage était minutieusement planifiée, les responsables connaissant parfaitement les lignes et les câbles à couper pour maximiser les dégâts. Francesca Aceto, directrice territoriale du réseau SNCF, a expliqué à TF1 que les câbles détruits permettaient la transmission des informations de signalisation et la communication entre le conducteur et le poste d’aiguillage. Les quatre sites ciblés étaient stratégiques pour le réseau grande vitesse, avec chaque sabotage visant les abords des postes d’aiguillage pour paralyser les lignes TGV. Le parquet de Paris a déclaré que des vérifications sont en cours concernant le texte de revendication, et toutes les pistes sont étudiées.
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